vendredi 18 avril 2008

Le Caddie du vendredi (1)

Nouvelle rubrique: comme chaque vendredi après-midi, fin de semaine de travail oblige, mon week-end débute par la tournée de mes boutiques favorites! Objectifs: bandes dessinées (pour les yeux) et CD (pour les oreilles)!
...oui oui, je sais c'est une vile habitude consumériste :)

Alors aujourd'hui, dans le Caddie (en l'occurence, c'est un vieux sac à dos vert que je trimballe partout, mais c'est kif-kif), pas de nouveautés, vu le manque de sorties trépidantes:
  • Scrublands de Joe Daly: je me suis enfin décidé à acheter ce livre qui me tentait depuis sa parution l'été dernier. Traduit chez L'association: un comix indépendant donc. Plus exactement un recueil d'une quinzaines d'histoires acides, oniriques, absurdes ou cruelles. On y trouve une galerie de freaks, de personnages bizarres, abstraits, à demi-fous. Et le traitement graphique change d'une histoire à l'autre.


  • Ayako, tome 1 d'Osamu Tezuka: je continue mon exploration des oeuvres de ce grand mangaka, après avoir lu Kirihito et plusieurs tomes de Histoires pour tous. Ici, c'est une très sombre histoire de famille, dans le contexte troublé du Japon d'après-guerre... C'est le Tezuka "adulte" des années 1970, avec un dessin plus réaliste et aux scénarios complexes et dramatiques...



Et pour soigner ses tympans, je conseille ces disques:
  • Glorious de James Levy: un excellent album de pop-rock new-yorkais que je desespérais de trouver sur Dijon depuis sa sortie en 2007, jusqu'à ce que je le déniche dans un bac à soldes merveilles aujourd'hui même! Mélodies accrocheuses et élégantes, façon crooner-pop comme chez Jens Lekman ou Adam Green par exemple. Une critique plus étoffée sur Pinkushion et des titres écoutable sur son myspace.
  • The Age Of The Understatement par The Last Shadow Puppets : LA nouvelle tuerie néo-sixties que je n'ai pas vu venir, allant encore plus loin que The Coral dans la résurrection des merveilles psychédéliques pop, et aussi éblouissants que les Dukes Of The Stratosphear. Un pseudo-groupe, side-project de Alex Turner des Artics Monkeys s'est donc mis au pastiche psyché avec un talent monstrueux!


Sur ce, je me replonge dans mes disques de Moby Grape, Love, Electric Prunes en dégustant des méringues géantes...

2 commentaires:

  1. Ayako est un des rares Tezuka que j'ai lu et le seul que je possède. Comme pour tous les Tezuka j'ai d'abord été repoussé par le graphisme qui ne correspond pas aux habitudes de lecteur de manga moderne et comme d'habitude je l'ai lu d'une traite...

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  2. Dans ce cas, je te conseille fort Kirihito, et BlackJack (à peine plus léger); surtout que BlackKack est ressorti en une nouvelle et superbe édition!

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